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更新日期：2015-04-27
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Ce répertoire présente la matière médicale et les thèmes qui ont pu être déduits des expérimentations (provings) et des cas « guéris » ou proches de l’être selon une approche de l'homéopathie dite miasmatique, introduite et présentée par le Dr Alfonso Masi - Elizalde, de Buenos Aires dès les années 1980.
La matière médicale des expérimentations peut être étudiée de façon objective pure, les symptômes appris ou figurant dans les livres étant recherchés ou découverts tels quels chez les patients, quasi littéralement. La prescription est alors surtout répertoriale, de type énumérative et mathématique, ou sur des drug-pictures souvent caricaturales et peu dynamiques. Dans ce cas, si un patient nous présente un symptôme qui ne figure dans aucun livre, il ne nous est pas possible de l'utiliser. On en reste ainsi à une prescription sur le résultat superficiel de la seule vraie maladie, «psore», souffrance profonde du patient à chercher dans le vécu de son personnage.
La matière médicale peut aussi être approchée comme une base de données relativement objectives, mais dont on essaie de tirer, déduire le sens profond. Ceci peut présenter l'avantage suivant: le sens que l'on perçoit derrière les paroles ou les symptômes du patient peut être retrouvé dans le sens que l'on a perçu derrière les symptômes des matières médicales.
Quand Hahnemann dit au paragraphe 3 de l'Organon que " le médecin doit "einsehen" examiner, comprendre, percevoir ce qui est digne d'être guéri", le mot percevoir montre bien qu'il ne s'agit pas seulement de prendre au premier degré les symptômes que le patient offre au médecin, mais qu'il faut essayer d'en extraire le sens, comprendre les symptômes, leurs relations logiques, leur dynamique. L'énumération de symptômes auxquels il faudrait trouver un équivalent livresque ne suffit donc pas pour amener une guérison profonde et prolongée, même si elle permet de bons dépannages ! Feu le Dr.Tomas Pablo Paschero disait bien dans son livre Homeopatia (2è ed.1983, ed.El Ateneo p.53) "... c'est parce que le but que poursuit le médecin est de guérir le malade que Hahnemann précise ceci au paragraphe 3 de l'Organon: il y a une nécessité impérieuse à ce que le médecin sache précisément ce qu'il faut guérir chez chaque patient. Et pour savoir ce qu'il faut guérir en chaque malade, il est nécessaire de s'expliquer les symptômes, de comprendre la genèse des signes psychologiques, physiologiques et pathologiques présentés, d'étudier l'étiologie du processus actuel". "En ce sens, la simple application de la loi de similitude [symptomatique] ne suffit pas pour le choix du remède."
Nous devons donc nous interroger constamment sur ce que veut dire ce patient en racontant ceci, que signifie ce qu'il dit ? Pour que ce patient raconte et montre tous ces symptômes, de quoi peut-il bien souffrir en tant qu'individu unique et indivisible, non dissociable en organes variés, en diagnostics variables, en symptômes innombrables ? Quelle sensation, quelle perception faussée de la réalité humaine, quelle souffrance puis-je ressentir à partir de tout ce qu'il raconte? Quelle sensation cause-t-elle cette attitude du patient, dans quel but pense-t-il et agit ainsi ? Ce sont les questions clé « por qué » et le « para qué » du Dr Masi, pour quelle raison et dans quel but, qui donneront vie au symptôme et nous mèneront à comprendre le drame, la vision déformante de la réalité la souffrance personnelle originale qui favorise la maladie-diagnostic.
C'est ce sens profond de l'ensemble du message-patient que l'on peut alors vraiment appeler le syndrome minimum de valeur maximum, seul visée de la prescription à but curatif.
Pour cette approche homéopathique profonde, nous admettons que la vraie et seule maladie vient de notre perception insuffisamment objective et sereine, donc douloureuse, de notre réalité humaine limitée, simultanément à une intuition d’illimité, d’absolu, mentionné parfois sous la dénomination de Perfection, ou Dieu, dans nos études.
